After we had finished our work yesterday, we had the opportunity to visit the family home of our translator, Priscilla. There we met her mother and her grandmother – who is 107 years old. She greeted us with handshakes and warm eyes, although she could speak
no English. It is a rare opportunity, even in Canada to meet someone with this many years behind them. I stopped for a minute to appreciate how many steps those feet have taken in a place like Kenya, and how much change her eyes have seen in the past 107 years. It doesn’t matter where you are from, it’s always a humbling experience to meet the elderly and appreciate some of their life story.
We’ve been in Kenya for a week now, working on our project for 4 full days. We are doing research in partnership with Farmers Helping Farmers, the University of PEI and the University of Nairobi. The purpose of the research is to see if dairy farmers in Kenya will be able produce more milk and higher quality offspring if the nutrition of the cows is increased. The farms are small by Canadian standards, with 3-5 cows on average, and the farmers are primarily women. We hope to find that improved nutrition will increase production and be cost effective for the farmer. Increased production should be obvious, but the higher costs for good quality feed may be an unreachable goal for a farmer. The decision to feed a cow or a family is a real consideration here. The money must be taken from somewhere else – on subsistence farms there may not be a large pot to shuffle money around in. Our challenge will be to prove that feeding better will be more economical in the long run for the family.
I’ve always felt a bit uncomfortable that the ‘birth lottery’ landed me in a place that doesn’t struggle for basic daily needs. I’m a proud Canadian and thankful for my home, but it has always bothered me that a large percentage of the worlds’ population has to struggle to meet basic needs. There are some things l think people everywhere should have access to – respect, health care, water, a shelter and food. Despite the wealth available in the world, I have met many people that still aren’t able to satisfy these needs (even in developed countries like Canada). I’ve seen it myself, it’s impossible to ignore.
My decision to participate in a summer internship with Veterinarians Without Borders this summer was heavily influenced by a desire to be involved in a project that has potential to increase equity among people. Although I expect to have opportunities to contribute in Kenya, my larger hope is that I will go home with ideas on how to promote and participate in international development from Canada as well. I hope
I can begin to develop realistic expectations of what international development really means, and an appreciation for some of the methods used. My expectation is not to save the world, but to provide a small piece of the puzzle that our skill set as veterinarians will allow us to contribute to.
So our past few days have been spent knee-deep in manure, slipping down steep hillsides to reach the cows, and having kids stroke our strange-looking hair while we are busy listening to ruminal contractions. We will have ample opportunity to fine-tune our veterinary skills and hopefully provide meaningful resources that can help increase milk production – which has already been a rewarding experience.
However, I think the moments that will last with me and continue to inspire passion in my heart for international development are the ones like yesterday, when we met Priscilla’s 107 year-old grandmother. Her hunched back and worn face tell the story of a hard life. I hope that we can be a very small piece of the puzzle that could improve the quality of life for her grandchildren and great-grandchildren.
Stay tuned, between me and my Francophone counterpart, we will fill you in with more details of the trip as it progresses!
Kenya 2013 Introduction
By Geneviève 12:55 pm
Introduction au projet Kenya 2013
Bonjour à tous nos lecteurs,Nous achevons notre première semaine au Kenya et, après six jours de travail, nous profitons d’une journée de repos bien méritée. Jessie et moi avons maintenant le temps de vous tenir au courant des débuts de notre périple au Kenya. Nous avons conclu qu’étant la French-Canadian du groupe, la tâche m’incombait de rédiger un article en français, ce qui est loin de me déplaire. Cette première publication sera plutôt une mise en contexte; les suivantes seront sans doute plus descriptives ou anecdotiques.
Notre projet au Kenya, en association avec l’organisme Farmers Helping Farmers, consiste à collaborer avec une coopérative locale, Wakulima Dairy Ltd., afin d’évaluer le rapport coûts/bénéfices d’une meilleure alimentation pour les vaches laitières en lactation ainsi que pour leurs veaux nouveau-nés.
Je suis arrivée à Nairobi le lundi 24 juin vers 1h30. Après un semblant de nuit dans une auberge (« Guest House »), j’ai rencontré mes deux mentors, Dre Shauna Richards (la responsable canadienne du projet de recherche) et Dr John Van Leeuwen (son superviseur). Nous avons passé l’avant-midi au Nairobi College of Veterinary Sciences avec Dre Gertrude Shepelo (la responsable kenyane du projet de recherche) afin de réviser les documents et questionnaires du projet.
En après-midi, nous sommes retournés à l’auberge, où nous attendait Jessie, arrivée quelques heures plus tôt. Nous avons fait connaissance et avons clarifié quelques aspects du projet. Le lendemain, nous avons pris la route de Mukurwe-ini, village au cœur de la région où se situent les fermiers associés à la coopérative. Ce n’est que mercredi que le vrai travail a commencé.
Wakulima Dairy Ltd. nous fournit à chaque jour une liste de fermes comprenant une vache en fin de gestation ou qui a vêlé il y a moins de cinq jours. Pendant que Shauna et Shepelo remplissent un questionnaire avec le propriétaire de la ferme – non sans l’aide de notre traductrice Priscilla – Jessie et moi nous chargeons de l’examen général des bovins, de vérifier la présence ou l’absence de mammite chez les vaches en lactation, de prendre un échantillon de sang pour chaque veau à l’étude, d’étiqueter (« tager », en bon québécois) la vache à l’étude ainsi que son rejeton, de repérer les éléments du logement à améliorer, etc. Les fermiers reçoivent également des instructions à suivre concernant l’alimentation de la vache et du veau à l’étude. Les deux premiers jours sur le terrain, nous travaillions tous les cinq ensemble, mais désormais, nous sommes séparés en deux équipes pour couvrir plus de fermes : Shepelo avec John; Shauna avec Jessie et moi.
Chaque équipe visite de cinq à six fermes par jour; chaque ferme comprend habituellement d’une à quatre vaches, de zéro à quatre génisses et de zéro à trois veaux. Nous ne parcourons pas nécessairement de longues distances, mais il faut considérer que nous conduisons sur des chemins de terre étroits serpentant à flanc de collines escarpées. Cette géographie particulière nous donne droit à notre petit orchestre privé, composé du chant de la suspension, du roulement tonitruant du moteur, du vibrato des portières, des percussions dans le coffre arrière et d’autres sons dont il vaut sans doute mieux ignorer l’origine.
Le soir, nous retournons à la maison que nous louons, non loin de la coopérative, où nous attend Francis, notre cuisinier, avec un souper constitués de plats locaux. Une fois repus, nous préparons la paperasse pour le lendemain et discutons de sujets divers.
L’interaction avec les habitants de la région, les différences culturelles, les paysages exotiques et l’expérience que nous acquérons sont des sujets trop vastes pour être abordés dans une première publication.
Au plaisir de vous faire rêver davantage dans les semaines à venir,
Jessie et Geneviève
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